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dimanche 12 février 2012

Ces commerçants irrespectueux





Aujourd'hui je suis allée faire le marché avec ma mère. Les grandes courses parce que demain ma cousine et son mari viennent déjeuner chez nous. Mon père n'aime le mari de ma cousin car il peint du frik en vert et le vend cher aux gens leur faisant croire que c'est du fric vert. C'est pas bien. Il peut intoxiquer les gens et donner une autre couleur à la chorba.

Mon père nous a accompagné jusqu'au marché, mais il es resté dans la voiture. Ma mère ne veut pas faire le marché avec lui. Une fois, il se sont disputés à cause des pêches. Mon père voulait acheter des pêches, ma mère lui a dit qu'elles n'étaient pas encore mûres et que c'étaient de l'argent jeté par les fenêtres. Il a répondu que l'argent, c'était lui qui le gagnait et que de toue façon on ne pouvait pas jeter l'argent par les fenêtres parce que toutes les fenêtres de la maison étaient  “barreaudées”, et qu'il y avait toujours des pots de fleurs et que si un jour il y avait le feu à la maison on mourrait tous tous grillés, parce que ma mère a la manie avant d'aller se coucher d'enlever la clef de la serrure de la porte d'entrée et de la mettre sur l'étagère de la cuisine derrière la boîte de café.

Au marché, il n'y' avait pas beaucoup de monde. Tout s'est bien passé jusqu'à ce qu'on arrive chez le marchand de volaille. Ma mère a demandé un poulet d'un kilo. Le marchand lui a dit qu'il vendait des poulets pas des poussins, qu'il avait des poulets de 2kg et plus. Le marchand toujours irrespectueux lui a dit que si elle voulait un poulet taille mannequin qu'elle aille l'acheter ailleurs.
Ma mère s'est mise en colère. Quand ma mère se met en colère, Allah Yaster ! Elle lui a dit ce qu'elle pensait de son éducation et de ses poulets de triciti.
Je voulais intervenir mais le regard que ma mère m'a jeté m'a refroidie. Le boucher d'à côté a entendu la dispute entre ma mère et le marchand de volaille, il a accouru pour calmer la tension. Ma mère lui a dit d'aller s'occuper de sa viande congelée et ses merguez aux boyaux.
J'avais la honte, tout le monde nous regardait. Cinéma !

Quand nous sommes montées dans la voiture, ma mère a demandé à mon père de s'arrêter chez le marchand de volaille près de chez nous. Excédé, il lui a demandé pourquoi elle n'avait pas acheté le poulet au marché. Elle lui a répondu sèchement que le poulet du marché était élevé par des cochons. Je n'ai pas compris mais je n'ai pas osé demander à ma mère ce qu'elle voulait dire.

Il n'y a plus de respect même avec notre argent les commerçants nous dénigrent comme si on leur demandait l'aumône . Où  va-t-on comme  ça ! 

Makhlouqiate
Le 7 janvier 2011

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