"Tarcha qaloul'ha welweli." Qui connaît la sourde à qui on a demandé de
youyouter ? Et qui sont ces folles (ça ne peut être que des femmes !)
qui lui ont demandé de le faire ?
Ki tarcha, ki hadouk tchoukh bla mokh issalou chouia fi Dar Sbitar.
Je ne connais ni la sourde qui youyoute à tue-tête ni les écervelées qui l'ont incitée à le faire. J'en connais une autre qui youyoute à tout bout de champs. Une voisine !
Une nouvelle installée dans le quartier. Pas aussi nouvelle ! Cela fait plus de deux ans que son mari et elle ont emménagé dans la maison qui est restée longtemps en vente. On la disait hantée.
C'est un couple hadou had rouhou. "Bonjour", "Bonsoir" et que leur seuil ne soit pas franchi.
On sait que la femme ne travaille pas, qu'elle adore faire du shopping, qu'elle n'aime pas jardiner, que le mari travaille beaucoup, qu'il voyage deux ou trois fois par mois, que la sexagénaire qui leur rend visite le dernier samedi de chaque mois est la mère du mari.
Comment on a su tout cela ? Ben... de la même manière qu'on a su que je rate souvent ma sauce anglaise : le portable arabe !
Oui, il m'arrive de la rater cette custard. Je suis Algérienne pas British.
Revenons à la voisine !
Ces derniers temps, elle se comporte bizarrement. Elle s'extériorise en youyoutant à n'importe quelle heure de la journée, même tôt le matin et tard dans la nuit.
Tôt le matin, on comprend ; au milieu de la nuit, on approuve en soupirant. L'exultation s'exprime aussi à grands youyous.
Mais youyouter plusieurs fois dans la matinée, dans l'après-midi, dans le jardin, en descendant de la voiture, c'est à se poser des questions.
Est-elle devenue folle ?
Le portable arabe émet plusieurs réponses. Qu'elle attend un heureux événement. Qu'elle est possédée. Que son mari la trompe. Que c'est elle qui le trompe. Qu'elle a perdu un être cher. Qu'elle a hérité une grosse fortune. Qu'elle va vivre à l'étranger. Qu'elle vient d'atteindre le centième "j'aime" sur Facebook. Etc, etc.
Moi, je pense qu'elle vient d'apprendre à faire le créneau.
Ki tarcha, ki hadouk tchoukh bla mokh issalou chouia fi Dar Sbitar.
Je ne connais ni la sourde qui youyoute à tue-tête ni les écervelées qui l'ont incitée à le faire. J'en connais une autre qui youyoute à tout bout de champs. Une voisine !
Une nouvelle installée dans le quartier. Pas aussi nouvelle ! Cela fait plus de deux ans que son mari et elle ont emménagé dans la maison qui est restée longtemps en vente. On la disait hantée.
C'est un couple hadou had rouhou. "Bonjour", "Bonsoir" et que leur seuil ne soit pas franchi.
On sait que la femme ne travaille pas, qu'elle adore faire du shopping, qu'elle n'aime pas jardiner, que le mari travaille beaucoup, qu'il voyage deux ou trois fois par mois, que la sexagénaire qui leur rend visite le dernier samedi de chaque mois est la mère du mari.
Comment on a su tout cela ? Ben... de la même manière qu'on a su que je rate souvent ma sauce anglaise : le portable arabe !
Oui, il m'arrive de la rater cette custard. Je suis Algérienne pas British.
Revenons à la voisine !
Ces derniers temps, elle se comporte bizarrement. Elle s'extériorise en youyoutant à n'importe quelle heure de la journée, même tôt le matin et tard dans la nuit.
Tôt le matin, on comprend ; au milieu de la nuit, on approuve en soupirant. L'exultation s'exprime aussi à grands youyous.
Mais youyouter plusieurs fois dans la matinée, dans l'après-midi, dans le jardin, en descendant de la voiture, c'est à se poser des questions.
Est-elle devenue folle ?
Le portable arabe émet plusieurs réponses. Qu'elle attend un heureux événement. Qu'elle est possédée. Que son mari la trompe. Que c'est elle qui le trompe. Qu'elle a perdu un être cher. Qu'elle a hérité une grosse fortune. Qu'elle va vivre à l'étranger. Qu'elle vient d'atteindre le centième "j'aime" sur Facebook. Etc, etc.
Moi, je pense qu'elle vient d'apprendre à faire le créneau.
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